Cette concertation vise à organiser la mise en œuvre de la promesse électorale d’Emmanuel Macron, à savoir un « reste à charge zéro » pour les dépenses de santé de ces trois secteurs d’ici 2022.
Lutte contre le renoncement aux soins
« L’existence de restes à charge élevés » dans ces secteurs a pour conséquence « des taux de renoncement aux soins pour des raisons financières importants », a pointé le ministère. Or ce dernier souhaite améliorer l’accès à des dispositifs « qui répondent à un enjeu de santé important » (prothèses dentaires, audioprothèses et lunettes) et ce, « sans causer d’augmentation des tarifs des assurances complémentaires ».
Multiples intervenants
Les syndicats de chirurgiens-dentistes, d’ophtalmologistes, d’orthoptistes, d’opticiens, d’ORL, d’audioprothésistes et d’industriels ont été invités à s’exprimer sur le sujet.
Face à eux, se tenaient :
- la ministre de la Santé
- la direction de la Sécurité sociale (DSS),
- la direction générale de l’offre de soins (DGOS),
- l’Assurance maladie,
- des organismes complémentaires de santé,
- le Comité économique des produits de santé (CEPS),
- la Haute Autorité de santé (HAS)
- l’association de patients France Asso Santé.
Quatre mois de concertation
La réunion a permis à la ministre de rappeler que le reste à charge zéro s’appliquera à un « panier de prestations nécessaires et de qualité », un panier « nécessairement évolutif, pour s’adapter à l’évolution des techniques ». Elle a également précisé que « tous les coûts n’ont pas vocation à être couverts : les assurés prendront eux-mêmes en charge la part relevant de considérations personnelles, principalement esthétiques ».
La concertation, qui durera quatre mois au total, aboutira à un arbitrage du Gouvernement en juin 2018.