Engagé contre le harcèlement et les abus sexuels dans le milieu médical, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (Cnom) a fixé trois principes qui doivent unir la profession dans ce combat.
Engagé contre le harcèlement et les abus sexuels dans le milieu médical, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (Cnom) a fixé trois principes qui doivent unir la profession dans ce combat.
L’Ordre des médecins a pris ses responsabilités. Il encourage désormais clairement les personnes qui se disent avoir été victime de harcèlement sexuel de la part d’un médecin, à porter plainte devant ses instances, afin que les abus soient reconnus et sanctionnés professionnellement. Le Cnom a tenu à rappeler, dans une communication transmise aux Conseils départementaux ordinaux, que le harcèlement et les abus sexuels – qu’ils soient exercés par un médecin envers un membre de l’équipe de soins, un collaborateur, un étudiant ou un patient – sont définis et réprimés par le Code pénal, le Code du travail et le Code de déontologie médicale. « Ces agissements inacceptables, contraires aux principes éthiques et déontologiques de la profession, doivent être combattus sans relâche », soutient le Cnom.
Pour cela, l’Institution fixe trois principes majeurs.
« La profession toute entière doit se mobiliser pour dénoncer et combattre le harcèlement sexuel dans le milieu médical, explique Patrick Bouet, président du Cnom. Nous réitérons aujourd’hui notre appel : dès lors qu’un médecin est mis en cause, n’attendez plus et saisissez l’Ordre. Notre institution sera toujours un allié important aux côtés des victimes de harcèlement sexuel. »
Posté le 06/12/2017 dans système de santé par Sephira Blog.