Deux enquêtes menées par l’association Soins aux professionnels de santé (SPS) s’intéressent au suicide chez les soignants et la qualité de leur sommeil. Dès les premiers signes d’alerte, la vigilance est nécessaire.
Deux enquêtes menées par l’association Soins aux professionnels de santé (SPS) s’intéressent au suicide chez les soignants et la qualité de leur sommeil. Dès les premiers signes d’alerte, la vigilance est nécessaire.
L’Association SPS a mené une enquête auprès des soignants sur le thème « Suicide et professionnels de santé » dont elle a dévoilé les résultats le 6 décembre. Les 710 professionnels de santé ayant répondu à l’enquête connaissent 762 confrères ayant fait une tentative de suicide dont 378 sont parvenus à leur fin.
SPS a souhaité connaître l’impact de la tentative de suicide ou du suicide d’un confrère sur la pratique des soignants :
L’association a également souhaité savoir si les répondants avaient eux-mêmes déjà eu des pensées suicidaires :
Une seconde enquête a par ailleurs été menée par le réseau Morphée - qui se consacre aux troubles du sommeil - pour le compte de l’association SPS auprès de personnes ayant des troubles du sommeil. Parmi les 13 068 répondants au questionnaire en ligne, 882 sont des soignants :
« Le sentiment d’être privé de sommeil lié au travail a des conséquences importantes pour la santé, a expliqué le Dr Sylvie Royan-Parola, psychiatre et présidente du réseau Morphée. Les personnes concernées ont un poids plus important, sont plus somnolents, et obtiennent des scores plus élevés sur les échelles de sévérité d’insomnie, d’anxiété et de dépression. » Il ressort de ces troubles un risque d’accidentologie plus important chez les soignants que chez les non soignants.
Posté le 04/01/2018 dans système de santé par Sephira Blog.